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LE site de la FFMKR94

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Ostéopathes D.E en kinésithérapie

Définition de l'ostéopathie





Définition

Les praticiens justifiant d’un titre d’ostéopathe sont autorisés à pratiquer des manipulations ayant pour seul but de prévenir ou de remédier à des troubles fonctionnels du corps humain, à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agents physiques. Ces manipulations sont musculo-squelettiques et myo-fasciales, exclusivement manuelles et externes. Ils ne peuvent agir lorsqu’il existe des symptômes justifiant des examens paracliniques.
Pour la prise en charge de ces troubles fonctionnels, l’ostéopathe effectue des actes de manipulations et mobilisations non instrumentales, directes et indirectes, non forcées, dans le respect des recommandations de bonnes pratiques établies par la Haute Autorité de santé.



Obligations

Les praticiens, s’ils n’ont pas eux-mêmes la qualité de médecin, doivent orienter le patient vers un médecin lorsque les symptômes nécessitent un diagnostic ou un traitement médical, lorsqu’il est constaté une persistance ou une aggravation de ces symptômes ou que les
troubles présentés excèdent son champ de compétences.

Le praticien justifiant d’un titre d’ostéopathe ne peut effectuer les actes suivants :
1° Manipulations gynéco-obstétricales ;
2° Touchers pelviens.
Après un diagnostic établi par un médecin attestant l’absence de contre-indication médicale à l’ostéopathie, le praticien justifiant d’un titre d’ostéopathe est habilité à effectuer les actes suivants :
1° Manipulations du crâne, de la face et du rachis chez le nourrisson de moins de six mois ;.
2° Manipulations du rachis cervical.

Les dispositions prévues aux I et II du présent article ne sont pas applicables aux médecins ni aux autres professionnels de santé lorsqu’ils sont habilités à réaliser ces actes dans le cadre de l’exercice de leur profession de santé et dans le respect des dispositions relatives à leur exercice professionnel.

Personnes autorisées à faire usage professionnel du titre d'ostéopathe

L’usage professionnel du titre d’ostéopathe est réservé :
1° Aux médecins, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes et infirmiers autorisés à exercer, titulaires d’un diplôme universitaire ou interuniversitaire sanctionnant une formation suivie au sein d’une unité de formation et de recherche de médecine délivré par une université de médecine et reconnu par le Conseil national de l’ordre des médecins.
2° Aux titulaires d’un diplôme délivré par un établissement agréé
3° Aux titulaires d’une autorisation d’exercice de l’ostéopathie ou d’user du titre d’ostéopathe délivrée par l’autorité administrative

Avertissement : Il ne s’agit ici que d’extraits des textes officiels. Pour consulter l’intégralité des textes publiés au Journal Officiel et relatifs à l'Ostéopathie

L'Ostéopathie et la FFMKR

Devant ce dossier d'importance, la FFMKR a décidé de créer, en son sein, un Pôle ostéopathie.

Vous pouvez aussi consulter les dernières informations de la FFMKR sur l'ostéopathie :

Une structure dédiée aux masseurs kinésithérapeutes ostéopathes au sein de la FFMKR est née

Ostéopathie : Une nouvelle fois : Danger pour les professions de santé !

comment choisir son école



Liste des établissements agréés
15 octobre 2015


Dans le cadre de la réforme des critères d’agrément des établissements de formation en ostéopathie (décret n° 2014-1043 du 12 septembre 2014 relatif à l’agrément des établissements de formation en ostéopathie) et de la formation conduisant au titre d’ostéopathe (décret n° 2014-1505 du 12 décembre 2014 relatif à la formation en ostéopathie), l’ensemble des écoles ont sollicité un nouvel agrément auprès du Ministère de la santé.

Après avis de la commission consultative nationale d’agrément (CCNA), 23 écoles sont agréées pour dispenser la formation à compter du 1er septembre 2015.

Conformément aux dispositions de l’article 29 du décret du 12 septembre 2014, l’ensemble des agréments délivrés précédemment quelle qu’en soit la date de délivrance prennent fin au 31 août 2015.

Outre la région, le nom de l’école, les coordonnées, l’adresse du siège social, l’adresse des lieux de formation et la capacité d’accueil de chacune des écoles agréées, cette liste comporte le nombre de places offertes par chaque école agréée pour accueillir des étudiants provenant d’établissements ayant perdu leur agrément.

Le Ministère de la santé a en effet demandé à l’ensemble des écoles de réserver des places pour accueillir les étudiants provenant de ces écoles. Il était en effet important de les aider à s’orienter et à trouver un établissement d’accueil pour poursuivre ou terminer leur scolarité.

A ce titre il est rappelé :

Que les étudiants issus d’écoles ayant perdu leur agrément sont prioritaires, dans la limite de la capacité fixée par la décision d’agrément, sur les autres étudiants souhaitant rejoindre l’établissement (article 9 du décret n° 2014-1043 du 12 septembre 2014 relatif à l’agrément des établissements de formation en ostéopathie)
Cela concerne principalement les étudiants en dernière année d’études. En effet un diplôme obtenu au sein d’une école non agréée ne permet pas d’user du titre d’ostéopathe et donc d’exercer la profession.

Que tout étudiant conserve le bénéfice de ses acquis de formation. L’établissement d’origine est tenu de lui remettre un récapitulatif daté et signé des unités d’enseignement et de formation pratique clinique suivies ainsi que les résultats obtenus depuis l’entrée en formation (article 9 du décret n° 2014-1043 du 12 septembre 2014 relatif à l’agrément des établissements de formation en ostéopathie)

Que tout étudiant conserve les acquis de sa scolarité pendant trois ans (article 9 du décret n° 2014-1043 du 12 septembre 2014 relatif à l’agrément des établissements de formation en ostéopathie)

Les étudiants concernés sont invités à prendre contact avec les écoles agréées de leur choix afin de pouvoir être accueillis à compter de la rentrée de septembre 2015. Les modalités d’accueil et de reprise d’études sont fixées par le conseil pédagogique de l’établissement d’accueil.

Conformément aux dispositions du décret n°1043-2014 du 12 septembre 2014, tout établissement souhaitant formuler une demande d’agrément pour la rentrée 2016 doit adresser un dossier à la DGOS entre le 1er septembre et le 31 octobre 2015.


RETROUVEZ la liste sur >>> https://www.google.fr/#

le mot de Christian FELUMB

Ostéopathie

Dans les années 1950-60, quelques kinésithérapeutes français ont importé, essentiellement des États-Unis et de Grande-Bretagne, de nouvelles techniques qu’ils n’avaient pas apprises lors de leurs courtes études initiales (2 ans) et qui relevaient d’une pratique battue en brèche par le corps médical que l’on regroupait sous le vocable "reboutement".
À ce moment de l’historique de notre profession, ces techniques auraient alors pu simplement faire partie de l’évolution normale et inéluctable de la kinésithérapie (d’ailleurs un arrêt du Conseil d’État de l’époque légalisait la vertébrothérapie comme étant du domaine de la kinésithérapie).
Ces précurseurs souhaitaient déjà sortir du carcan tout neuf de la sécurité sociale, et de la dépendance pesante à la prescription.
Mais, devant le comportement "tout médecin" du syndicat monopolisant de l’époque, refusant l’accès direct, refusant aussi la création de spécialités, ces pionniers ostéopathes choisirent de développer une nouvelle pratique, voire une nouvelle médecine.
La levée de bouclier du corps médical, qui compte de nombreux élus dans les représentations nationales, a été telle que certains de nos confrères se sont rabattus sur l’appellation "thérapie manuelle" pour masquer sous des allures légales leur nouvelle pratique, alors que d’autres continuaient de se battre sous le nom d’ostéopathes, malgré les procès pour exercice illégal de la médecine, malgré l’assujettissement à la TVA, etc...
Et, fait exceptionnel en France, la population s’est ruée, avec une montée en puissance sur 20 ans, chez ces nouveaux praticiens, alors même qu’elle n’était pas remboursée !
C’est cette valorisation par la reconnaissance des patients qui a fait toute la différence.
Devant cette poussée populaire exemplaire, les médecins ont été obligés de baisser un peu les bras et, après avoir martelé aux patients qu’ils allaient ressortir paralysés, ils se sont mis à vouloir la phagocyter en prétextant qu’eux seuls y avaient droit. Leur études ne les formant pas à cette nouvelle médecine, et malgré le fait qu’eux, soient remboursés, la population a continué de préférer les vrais ostéopathes (en marge d’un système que d’aucun jugeait inadapté pour traiter aussi efficacement les troubles fonctionnels).
Mais ne nous y trompons pas, "ils" restent en embuscade afin de recadrer l’ostéopathie en "sous-discipline" comme toutes les pratiques qui ne relèvent pas de leur lobby chimico-pharmaceutique (acupuncture, homéopathie, etc.)
La façon de faire avec les écoles agréées (70 - plus en France que sur le reste de la planète), en multipliant au-delà du raisonnable le nombre de diplômés, malgré les avis contraire de la commission, en est encore une preuve.
Le but est pourtant clair : attendre que le nombre soit supérieur aux besoins de nos concitoyens afin que les praticiens, n’ayant plus suffisamment de patients pour vivre décemment, se laissent aller à des dérives discréditant la profession d’ostéopathe.
La boucle habituelle sera bouclée : rejet - phagocytage - enterrement. Nous sommes au début de cette troisième phase.
La solution serait d'une part d'augmenter la durée des études et non de la niveler par le bas, et tant mieux si un MKO a fait plus d’heures et d’années d’études qu’un "ni-ni" – qui n’a pas accès au "thérapeutique" – et d'autre part une limitation du nombre d'étudiants post-bac, au lieu de les laisser tous s'engouffrer dans des études payantes de 5 ans avec rien au bout (c’est un scandale de santé publique dont le gouvernement est responsable).
Restons dans le sens de l’histoire au lieu d’essayer d’aller encore et toujours à contre-sens !

Christian Felumb (94)

OSTEOPATHE DIPLOME D'ETAT EN KINESITHERAPIE
PROFESSIONNEL DE SANTE COMPETENT

LES KINESITHERAPEUTES FRANCAIS SONT A L'ORIGINE DE L'OSTEOPATHIE FRANCAISE :
LA FORMATION D'OSTEOPATHE DOIT CONTINUER DE NECESSITER LE PRE-REQUIS DE KINESITHERAPEUTE D.E.

La page du début de la fin :
la loi a créé l'Ostéopathie, les décrets l'ont assassinée...

La vive réaction fédérale à la proposition de loi du député Debré !